Emile Henri BERNARD (1868-1941) 112/200 Bois gravé couleur Pont Aven Bretagne

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Artiste postimpressionniste, associé à lÉcole de Pont-Aven, il a fréquenté Vincent Van Gogh, Paul Gauguin, Eugène Boch et plus tard Paul Cézanne. Emile Bernard, born in 1868 in Lille and died in 1941 in Paris, is a French painter, engraver and writer. Post-Impressionist artist, associated with the School of Pont-Aven, he attended Vincent Van Gogh, Paul Gauguin, Eugène Boch and later Paul Cézanne. C’est un artiste postimpressionniste, associé à l’école de Pont-Aven ; il a fréquenté Vincent van Gogh, Paul Gauguin et Eugène Boch, et plus tard Paul Cézanne. Ses recherches de simplification de la forme le conduisent vers le synthétisme, puis le symbolisme. Il part habiter en Égypte en 1893 où il vit jusqu’en 1904. À partir de 1893, il évolue progressivement vers un retour au classicisme inspiré par les maîtres anciens, comme les primitifs italiens ou plus tard les peintres vénitiens, mais aussi Raphaël, Nicolas Poussin ou Diego Vélasquez. Son travail littéraire est moins connu, il a écrit de la poésie sous le pseudonyme de Jean Dorsal, et également de la critique d’art. Sommaire 1 Biographie 1.1 Enfance 1.2 L’École de Pont-Aven 1.3 L’orientalisme 1.4 Le retour au classicisme 1.5 L’homme de lettres 2 uvres dans les collections publiques 2.1 Peinture et uvre sur papier 2.2 Tapisserie 2.3 Fresque 2.4 Estampes 3 Publications 4 Expositions 5 Filmographie 6 Iconographie 7 Marché de l’art 8 Hommages 9 Notes et références 9.1 Notes 9.2 Références 10 Annexes 10.1 Bibliographie 10.1.1 Périodiques 10.1.2 Ouvrages 10.2 Articles connexes 10.3 Liens externes Biographie Enfance Toulouse-Lautrec, Portrait d’Émile Bernard (1886), Londres, National Gallery. Émile Henri Bernard naît à Lille le 28 avril 18681. Il est le fils d’Émile Ernest Bernard, marchand d’étoffes, et d’Héloïse, née Bodin. Sa grand-mère maternelle, Sophie Bodin-Lallement, dirige une blanchisserie. En 1870, la famille fuit à cause de la guerre et s’installe près de Rouen. Sa sur Madeleine Sophie Héloïse Bernard naît le 14 février 1871. La famille déménage à Paris en 1878, où son père dirige la branche parisienne d’une compagnie textile. Le jeune Émile prend des cours de dessin à lécole des Arts décoratifs. En 1881, il entre au collège de Sainte-Barbe à Fontenay-aux-Roses, où il étudie durant trois ans. Les deux peintres l’emmènent au musée du Louvre mais aussi dans les cabarets de Montmartre. L’École de Pont-Aven Madeleine au Bois d’Amour (1888), Paris, musée d’Orsay. Exclu de l’atelier Cormon en 1886 pour manque de discipline, il quitte Paris pour un voyage à pied en Normandie et en Bretagne. À Concarneau, il rencontre le peintre Émile Schuffenecker qui lui donne une lettre dintroduction à lattention de Paul Gauguin. Bernard se rend à Pont-Aven, mais il a peu de contacts avec Gauguin. Pendant lhiver 1886-87, il rencontre Vincent van Gogh à Paris. Il traverse alors une période pointilliste. Au printemps 1887, il visite à nouveau la Normandie et la Bretagne, et décore sa chambre à l’auberge de Mme Lemasson à Saint-Briac, où il passe deux mois avant de se rendre à Pont-Aven. Gauguin et Charles Laval sont alors en Martinique. Émile Bernard abandonne le pointillisme pour le cloisonnisme, élaboré avec Louis Anquetin. En août 1888 a lieu la véritable rencontre avec Gauguin. Bernard est à Pont-Aven avec sa sur Madeleine, de trois ans sa cadette. Gauguin et Bernard sont alors à un moment charnière de leurs évolutions artistiques respectives, ils se dirigent tous deux vers la synthèse conceptuelle et la synthèse formelle d’où naît le symbolisme de Pont-Aven : le synthétisme se traduit par une suppression de tout ce qui n’est pas mémorisé après la visualisation, les formes sont simples et la gamme de couleur est restreinte. En juin 1889, a lieu une exposition des peintres du groupe de Pont-Aven, au Café des Arts à Paris, où Emile Bernard présente 25 uvres, dont deux sous le pseudonyme de « Ludovic Nemo ». Fin 1889, il perd le soutien financier de sa famille et s’installe chez sa grand-mère, à Lille, où il trouve un emploi de dessinateur chez un fabricant de textile de Roubaix. De retour à Paris en juillet 1890, il assiste aux obsèques de Vincent van Gogh, avec Théo van Gogh, Paul Gachet, le père Tanguy, Charles Laval, Lucien Pissarro, Marie Auguste Lauzet et d’autres proches. En février 1891, Bernard se brouille avec Gauguin. La rupture sera définitive, Émile Bernard accuse Gauguin de s’attribuer tous les mérites des inventions du groupe de Pont-Aven. Il participe aux salons de la Rose-Croix qu’Antoine de La Rochefoucauld, son mécène, organise et finance. Deux Bretonnes dans un pré (1886), Amsterdam, musée van Gogh. La Moisson dun champ de blé (1888), Paris, musée d’Orsay. Les Moissonneurs (1888), New York, Metropolitan Museum of Art. Les Bretonnes dans la prairie (1888), collection Josefowitz. Vincent van Gogh, Le Pardon. Les Bretonnes dans la prairie (1888), d’après Émile Bernard, galerie d’art moderne de Milan. Les Baigneuses à la vache rouge (1889, daté 1887), Paris, musée d’Orsay. Autoportrait avec allégorie sur le siècle, dit aussi Vision (1891), Paris, musée d’Orsay. Bretonnes aux ombrelles (1892), Paris, musée d’Orsay. L’orientalisme En 1893, Antoine de La Rochefoucauld l’aide financièrement à partir en Égypte. Bernard y séjourne dix ans, s’y marie et y produit des tableaux d’inspiration orientaliste. À son retour, en 1904, il rencontre Cézanne à Aix-en-Provence. Autoportrait au turban jaune (1894), musée des beaux-arts de Quimper. Abyssine en robe de soie (1895), Boulogne-Billancourt, musée des Années Trente. L’Africaine (1895), Essen, musée Folkwang. Femmes au bord du Nil (1900), palais des beaux-arts de Lille. La Fumeuse de haschisch (1900), Paris, musée d’Orsay. Femmes fellahs au bain, musée des beaux-arts de Reims. Le retour au classicisme Après le bain ou Les Nymphes (1908), palais des beaux-arts de Lille. De retour à Paris en 1904, il se dirige vers « un retour à lart de tradition, à la grande peinture, à lart classique » qui l’éloigne des expérimentations avant-gardistes de ses débuts2. Il reste fidèle à ses amis de toujours, dont le plus proche d’entre eux, Louis Anquetin, pour lequel il réalise un portrait en 1932, quelque temps avant son décès et qu’il lui dédicace : « À Louis Anquetin en témoignage de ma plus profonde admiration. En 1933, à la demande de l’abbé DuparcNote 1, Émile Bernard peint dans l’église Saint-Malo de Saint-Malo-de-Phily une série de fresques sur le thème de l’histoire de la récupération des reliques de ce saint4. L’homme de lettres Il publie des poèmes sous le pseudonyme de « Jean Dorsal ». Guillaume Apollinaire apprécie ses différents talents dans une lettre publiée en préface à son recueil de poèmes La Lumière mythiqueNote 2. Plaque figurant au no 15 du quai de Bourbon. Il meurt le 16 avril 1941 dans son atelier parisien de l’hôtel Le Charron au 13-15, quai de Bourbon, dans l’île Saint-Louis, qu’il occupait depuis 1926. Uvres dans les collections publiques Peinture et uvre sur papier Albi, musée Toulouse-Lautrec : Portrait de ma sur Madeleine, 1888 ; Pont-Aven, 1890, huile sur toile. Amsterdam, musée Van Gogh : Autoportrait, 1888, huile sur toile, dédicacé « à son copaing [sic] Vincent ». Brême, Kunsthalle : La Cafetière bleue, 1888, huile sur toile. Brest, musée des beaux-arts : Bord de mer en Bretagne, 1888, huile sur toile. Indianapolis, musée d’art d’Indianapolis : Bretonnes avec algues, 1892, huile sur toile. Lille, palais des beaux-arts : Autoportrait, 1901, huile sur toile ; Les Cueilleuses de poires, 1888, peinture sous verre ; Après le bain, les nymphes, 1908, huile sur toile. Melbourne, National Gallery of Australia : Bretonnes nourrissant les cochons, 1889, huile sur toile. Nantes, musée des beaux-arts : Nature morte, 1891, huile sur toile. Paris, musée d’Orsay : La Moisson, 1888, huile sur panneau ; Baigneuses à la vache rouge, 1888, huile sur toile ; Madeleine au Bois d’Amour, 1888, huile sur toile ; Les Bretonnes aux ombrelles, 1892, huile sur toile ; Moisson au bord de la mer, Saint-Briac-sur-Mer, 1891, huile sur toile. Philadelphie, Philadelphia Museum of Art : Portrait de femme, 1919, huile sur toile. Reims, musée des beaux-arts : Femmes felhas au bain ; Toilette de Vénus. Rennes, musée des beaux-arts : L’Arbre jaune, 1888, huile sur toile. Valenciennes, musée des beaux-arts : Nus dans un paysage, 1890, huile sur toile. Fresque Fresques de l’église de Saint-Malo-de-Phily (1933) : Rociantour et les envoyés d’Aleth implorant Childebert pour le corps de saint Malo ; Épreuve proposée par le roi avec la tête et la main de saint Malo se séparant de son corps ; Félix habitant de la paroisse est guéri par les reliques du saint5. Saint-Briac, rue Croix-des-Marins : L’Adoration des Bergers, La Circoncision, L’Évangile ouvert. Émile Bernard s’installe en 1888 au 1er étage de l’auberge de Mme Lemasson pour y peindre ces fresques. En 1889, il y peint deux fenêtres à la manière de vitraux. Plus tard, ce commerce est devenue une épicerie et ces uvres ont disparu6, Note 3. Abbaye Saint-André à Villeneuve lez Avignon : cycle de trois peintures représentant lAnnonciation avec deux scènes danges musiciens exécuté en 1914 dans la propriété de son ami le peintre Louis Yperman, restaurateur des fresques du Palais des Papes. Estampes Femmes assemblant des gerbes de paille, zincographie avec gouache et aquarelle, Indianapolis Museum of Art. Dans ses collections Jacques Doucet, la bibliothèque de l’Institut national d’histoire de l’art possède plus de 80 estampes, principalement des lithographies de sujets religieux ou des scènes de genre, mais aussi des gravures sur bois7. L’Indianapolis Museum of Art possède de Bernard des zincographies, un procédé proche de la lithographie. Publications Propos sur l’art, 2 tomes, (ISBN 2-84049-031-5). L’Esclave nue, suivi de La Danseuse persane, roman. Le Caire, Beth el Baabri, impr. Revue éphémère créée en 19028. Le Voyage de l’être, poèmes d’évolution. Susurrements, Cur nu, Sentimentalités solitaires, Sensualismes, Malaises cordiaux, Foi, Extases et luttes, suivi de Paysages et du Livre d’hommages, Le Caire, Impr. La Méthode de Paul Cézanne. Exposé critique , Mercure de France, CXXXVIII, 1er mars 1920, p. Une conversation avec Cézanne, Mercure de France, CXLVIII, 1er juin 1921, p. Souvenirs sur Paul Cézanne. Une conversation avec Cézanne, la méthode de Cézanne, Paris, Chez Michel, 1925. La Lumière mythique, Jean Dorsal, Paris, Éditions de la Rénovation Esthétique, 1933. Le Sablier, suivi de Les Regrets, Jean Dorsal, Paris, Éditions de la Rénovation Esthétique, 1933. Expositions Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925 à Paris : Femme dans une prairie, écran en tapisserie d’Aubusson. Exposition « Émile Bernard », Kunsthalle de Brême, du 5 février au 2 avril 1967 (en coopération avec le palais des beaux-arts de Lille). « Époque de Pont-Aven », exposition Émile Bernard, Paris, du 21 mai au 17 juillet 2010, à la galerie Malingue, 26, avenue Matignon, 75008 Paris9. Exposition collective au musée des beaux-arts de Quimper, regroupant 29 uvres dont 9 d’Émile Bernard, printemps 2009. Exposition « Frictions of Ideas: Van Gogh, Gauguin, Bernard » Ordrupgaard, Copenhague (printemps 2014) et musée des beaux-arts de Göteborg, Suède (été 2014). Exposition « Émile Bernard. Au cur de lart moderne », Kunsthalle de Brême, du 7 février au 31 mai 2015 (en coopération avec les musées d’Orsay et de l’Orangerie). De Van Gogh à Gauguin », Centre Cristel Éditeur d’Art, Saint-Malo, du 17 avril au 9 mai 2015. Exposition « Émile Bernard, héraut de la peinture moderne », Presbytère, Saint-Briac, à l’occasion de la 20e édition du Festival d’Art de Saint-Briac, du 3 juillet au 6 septembre 2015. Filmographie Émile Bernard parti de Saint-Briac, film documentaire de Christophe Penot, Cristel Éditeur d’Art, 2015. Iconographie Henri de Toulouse-Lautrec, Portrait d’Émile Bernard, 1886, Londres, National Gallery. Paul Gauguin, Autoportrait avec le portrait de Bernard, 1888, Amsterdam, musée Van Gogh. Émile Bernard, Autoportrait avec le portrait de Paul Gauguin, 1888, Amsterdam, musée Van Gogh. Émile Bernard, Autoportrait, 1901, palais des beaux-arts de Lille. Émile Bernard, Autoportrait avec le portrait de Paul Gauguin (1888), Amsterdam, musée Van Gogh. Paul Gauguin, Autoportrait avec portrait de Bernard (1888), Amsterdam, musée Van Gogh. Marché de l’art Les uvres d’Émile Bernard sont cotées de manière inégale sur le marché de l’art, en fonction de ses époques. Son record mondialréf. Hommages En Bretagne, au moins cinq rues portent son nom11. En France, de nombreuses rues portent également son nomréf. Notes et références Notes Curé de l’Église Saint-Louis-en-l’Île, dont Émile Bernard est un des paroissiens. « Monsieur, Pardonnez à un admirateur d’Émile Bernard et de Jean Dorsal sa surprise en apprenant l’identité de ces deux artistes. Mon admiration devenue unique, a pris soudain plus de force. J’irai, si vous me le permettez, vous visiter et vous dire quels sentiments je ressens pour le peintre que vous êtes, me contentant de vous écrire à la hâte, que j’aime un poète dont la grande voix n’a rien de barbare. Il émane de vos poèmes une puissante et belle volupté. Aucun poète n’a aujourd’hui autant de noblesse ni autant de liberté. La force lyrique de vos images me transporte. Vous les concevez au semblant des plus beaux, des plus riches objets naturels ; votre uvre a le calme passionné, lumineux et inévitable ; et, cherchant une métaphore touchant votre art poétique, je trouve que chacun de vos vers est un rayon de soleil. Vous êtes un homme admirable, vous connaissez la beauté plastique et le lyrisme. Depuis la Renaissance on n’a pas vu d’homme plus complet. Je suis l’admirateur du savant, du peintre et du poète ; d’Émile Bernard et de Jean Dorsal. » Apollinaire, Lettre du 27 mars 1909. Une plaque commémorative orne le mur de l’ancienne auberge de Mme Lemasson : « C’est dans cette demeure que le peintre Émile Bernard jeta les premières bases picturales de l’École dite de Pont-Aven. Il y séjourna de 1886 à 1891. Art, antiquités > Art du XXe, contemporain > Estampes, gravures. L’item « Emile Henri BERNARD (1868-1941) 112/200 Bois gravé couleur Pont Aven Bretagne » est en vente depuis le dimanche 26 août 2018. Il est dans la catégorie « Art, antiquités\Art du XIXe et avant\Estampes, gravures, lithos ». Le vendeur est « fineantik » et est localisé à/en Vannes. Cet article peut être livré partout dans le monde.
  • Période: XXème et contemporain
  • Caractéristiques: Signée
  • Type: bois gravé


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