Georges BRAQUE (1882-1963) Affiche d’art en lithographie Pélias et Nélée 1977

Georges BRAQUE (1882-1963) Affiche d'art en lithographie Pélias et Nélée 1977

Georges BRAQUE (1882-1963) Affiche d'art en lithographie Pélias et Nélée 1977

Georges BRAQUE (1882-1963) Affiche d'art en lithographie Pélias et Nélée 1977

Lithographie en couleur sur papier Rives, pour collectionneurs. Signée dans la planche en bas à droite. Sujet : 34 x 49 cm ; Feuille : 64 x 49 cm. Lithograph on Rives Paper, for collectors. Signed in the plate on lower rigth. Subject: 13.4″ x 19.7 in; Paper: 25.6″ x 19.7 in. Georges Braque, né à Argenteuil (Seine-et-Oise, actuellement Val-d’Oise) le 13 mai 1882 et mort à Paris le 31 août 1963, est un artiste-peintre et un sculpteur français. Il est, avec Pablo Picasso, l’un des initiateurs du cubisme. Peintre de compositions animées, figures, intérieurs, natures mortes, paysages, peintre de collage, graveur, sculpteur. Georges Braque : « Je fuis mon semblable, dans tout semblable il y a un sosie. » Georges Braque grandit au sein dune famille dartisans. Il passe sa jeunesse au Havre et étudie à l’École des Beaux-Arts de 1897 à 1899 dirigé par Charles Lhuillier. Il suit les cours d’un maître décorateur et obtient son certificat d’artisanat en 1901. L’année suivante, il entre à l’académie Humbert qu’il fréquente jusqu’en 1904. C’est là qu’il rencontre Marie Laurencin et Francis Picabia. L’art congolais a notamment influencé son uvre. Du fauvisme au cubisme. Il peint ses premières uvres sous l’influence de l’impressionnisme jusqu’à ce qu’il découvre au Salon dAutomne de 1905 les toiles d’Henri Matisse et d’André Derain. Puis débute une collaboration artistique avec Othon Friesz avec qui il fait un séjour à Anvers, puis l’année suivante à L’Estaque (Bouches-du-Rhône) d’où il rapporte des tableaux fauves aux couleurs pures et aux compositions géométriques. Ses tableaux sont exposés en mars 1906 au Salon des indépendants. En 1907, il est marqué par l’exposition de tableaux de Paul Cézanne au Salon dAutomne. Il commence à élaborer un nouveau système de représentation en se basant sur la simplification et la géométrisation des formes et la mise à plat de la perspective. Puis il rencontre Pablo Picasso qui peint alors Les Demoiselles d’Avignon. Cest pour lui une révélation. En accord avec ces deux influences et son intérêt pour lart primitif, son orientation picturale est complètement bouleversée. Alors il peint, de décembre 1907 à juin 1908, Le Grand Nu dans lequel il représente les volumes par de larges hachures cernées de noir. Lors de lexposition de ses toiles à la galerie Kahnweiler, le critique Louis Vauxcelles compare sa peinture à un amoncellement de petits cubes. Le mot est dit, de 1909 à 1912, Braque et Picasso élaborent les théories du cubisme. Ainsi aura lieu une multiplication des facettes. Les formes seront alors géométrisées et simplifiées ainsi que les couleurs qui seront majoritairement des camaïeux de gris et de bruns. Il sagit dune peinture toujours figurative mais complexe. Parallèlement, Georges Braque poursuit sa peinture de paysages influencée par Cézanne, paysages qu’il finit par abandonner pour les natures mortes pour lesquelles il est très connu (Guitare et Compotier en 1909). Il a aussi peint quelques figures comme Torse de femme en 1911. En 1911, il saperçoit que sa peinture séloigne trop du modèle. Sa peinture tend vers labstraction et cela lui déplaît. Pour renouer avec le réel, il innove avec lintroduction directe dans sa peinture d’objets du réel. Dans Le Portugais , il ajoute des lettres et des chiffres peints au pochoir. Se souvenant de sa formation d’artiste décorateur il fera des imitations de matière notamment dans Femme à la guitare en 1913. Georges Braque introduit également dans sa peinture des collages, que ce soit de papiers peints, de journaux, daffiches. Cette technique est appelée « papiers collés ». Il est maintenant plutôt question daplats de papier dans un plan frontal que damoncellement de volumes, c’est la phase synthétique du Cubisme. Également, il réalise une série de trois toiles, Les Oiseaux , suite à une commande du Louvre. Elles sont visibles sur le plafond de la salle Henri II. Retour vers la réalité. La Première Guerre mondiale interrompt l’étroite collaboration avec Picasso. Braque est mobilisé et doit participer au grand carnage. Envoyé au front il est gravement blessé à la tête en 1915 et doit être trépané. Il ne pourra recommencer à peindre qu’en 1917. Son style et ses recherches évolueront dès lors plus individuellement mais il restera toujours préoccupé par la représentation du sujet comme le prouvent ses très nombreuses études d’ateliers, de guéridons ou de natures mortes. Il attachera une très grande importance à la matière de ses couleurs, aux libertés des formes et au rythme de ses figures. Il poursuit son uvre dans la même perspective du cubisme, en le faisant évoluer vers des formes moins anguleuses et des tons plus colorées, un peu plus proches de la réalité. Il peindra, de manière plus traditionnelle, dès 1918, des séries de guéridons et de cheminées de 1922 à 1927. Il fait une sorte de « retour à l’ordre » en peignant des Canéphores évoquant les porteuses d’offrandes de l’Antiquité grecque. Braque travaille avec des verts, des bruns et des noirs jusqu’en 1928 où les couleurs réapparaissent et la matière devient plus fluide. Vers 1930, il exécute plusieurs séries : baigneuses, plages, falaises. Puis jusquen 1938, il peint des natures mortes décoratives comme la Nappe rose (1933) et la Nappe Jaune (1935). La guerre est pour Georges Braque synonyme d’austérité et d’accablement. Il se tourne encore plus vers les objets de la quotidienneté de cette période d’occupation, le verre de vin ou le morceau de pain, les poissons. En 1942 sa production devient encore plus féconde, il achève le poële, plusieurs guéridons et des compositions réintroduisant la figure humaine la patience ou décorative [Intérieur à la palette]. En 1945, atteint dune grave maladie, il doit sarrêter de peindre pendant plusieurs mois. De 1949 à 1956, il compose les Ateliers , huit toiles aux tons « légèrement funèbres » (aux couleurs éteintes). Ce sont les fruits des recherches, souvenirs et évolutions du peintre. Ces uvres sont le couronnement de nombreuses années de « travail inconditionnel ». Déjà apparaît dans ces travaux, le thème de l’oiseau à la forme très schématisée. L’essor de son vol, de sa liberté, de ses jeux avec la pesanteur et l’espace, de ses migrations semblant sans limites, en ont fait un symbole de rêve, de paix et d’évasion. Pour lui, il s’agit aussi d’un message adressé à son ami Laurens, décédé. La peinture reste pour Braque cet espace d’absolu et il continuera ses recherches loin des modes et des salons parisiens. Il réalise également de nombreux travaux de décoration comme la sculpture de la porte du tabernacle de l’église d’Assy en 1948 ou, de 1952 à 1953, la décoration du plafond de la salle étrusque du musée du Louvre, sur le thème de l’oiseau. Il devient ainsi le premier peintre exposé au Louvre de son vivant. On lui doit aussi la création des sept vitraux de la chapelle Saint-Dominique et celui représentant un arbre de Jessé de l’église paroissiale Saint-Valery de Varengeville-sur-Mer en 1954. Par ses qualités humaines, la sagesse de son caractère et sa personnalité très attachante, il sera un des peintres les plus marquants pour les nouvelles générations (en particulier pour Nicolas de Staël). Reconnu internationalement comme l’un des peintres majeurs du XXe siècle, il meurt le 31 aout 1963 à Paris. Il est enterré au cimetière marin de Varengeville-sur-Mer. L’item « Georges BRAQUE (1882-1963) Affiche d’art en lithographie Pélias et Nélée 1977″ est en vente depuis le vendredi 9 mars 2018. Il est dans la catégorie « Art, antiquités\Art du XXe, contemporain\Estampes, gravures ». Le vendeur est « galerie_d.art » et est localisé à/en Paris. Cet article peut être livré partout dans le monde.
  • Type: Affiche d’art
  • Caractéristiques: Signée
  • Dimensions feuille: 64 x 50 cm
  • Support: Sur papier
  • Authenticité: Original
  • Période: XXème et contemporain
  • Style: 1940-1960
  • Genre: Cubisme
  • Dimensions sujet: 34 x 42 cm
  • Thème: Abstrait


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