GRAVURE REALISEE PAR ALPHONSE LAMOTTE D APRES UNE OEUVRE DE JULES LEFEBVRE. LA VERITE SORTANT DU PUITS. EPREUVE SUR PAPIER D ARCHES SIGNEE DANS LA MARGE. TAILLE DE LA GRAVURE 42 X 20 CM AVEC CUVETTE 57, 5 X 31, 5 CM LA FEUILLE 65 X 50 CM. A REMARQUER QUELQUES TACHES EPARSES SUR LE MARGES GRAVURE EN BON ETAT DECHIRURE DE 1 CM EN MARGE BAS DROITE COIN DROIT EN BAS COUPE 1 CM. Venant de Seine-et-Marne, la famille de Jules Lefebvre s’établit à Amiens. Son père y exerce la profession de boulanger. L’enfant fréquente l’école communale de dessin où son professeur, Joseph Fusillier, remarque son talent. Jules Lefebvre entre à l’École des beaux-arts de Paris. Dans l’atelier de Léon Cogniet. Son père n’ayant pas les moyens de l’entretenir à Paris, il fait appel à la ville d’Amiens qui lui alloue des subventions afin qu’il puisse se consacrer tout entier à la peinture. Il remporte le grand prix de Rome. Avec une peinture intitulée La Mort de Priam. Il expose soixante douze portraits dans les Salons. Il est élu membre de l’Académie des beaux-arts. Enseignant à l’Académie Julian. Professeur réputé et sympathique, il a de nombreux élèves, dont le peintre paysagiste d’origine écossaise William Hart. Des peintres américains tels que Childe Hassam. Et John Noble Barlow. Ainsi que les peintres français Georges Rochegrosse. Le sculpteur français Paul Landowski. Le portraiste Gustave Brisgand. Et le peintre belge Fernand Khnopff. Il est connu principalement pour ses nus féminins, genre dans lequel il rivalise avec William Bouguereau. Il fait sensation en 1868. Avec une Femme couchée. Son uvre la plus célèbre est sans doute La Vérité , une femme nue sortant d’un puits portant un miroir à bout de bras Paris. Parmi ses meilleurs portraits figurent ceux de M. Reynaud et celui du Prince impérial. Il a également peint les plafonds de l’hôtel Vanderbilt à New York, de la cour de cassation, et du salon des Lettres à l’hôtel de ville de Paris. Il reçoit de nombreuses décorations, dont une médaille de première classe au Salon de 1878. Et la médaille d’honneur en 1886. Il est également élevé au grade de commandeur de la Légion d’honneur. Il meurt des suites d’une longue maladie le 24 février 1912, dans son hôtel de la rue La Bruyère à Paris. Les articles de presse parus à cette occasion reflètent à la fois le respect du à un artiste reconnu et une certaine condescendance envers un artiste académique passé de mode. Le Gil Blas est cependant le plus sévère. « Jules Lefebvre était un grand mauvais peintre. Et ses élèves s’étonnaient qu’un patricien mou, lâche, inconsistant, fût en même temps un homme exigeant, autoritaire et roide dans les formes. La carrière de Jules Lefebvre fut d’ailleurs laborieuse. On a pu redécouvrir ce peintre à l’occasion de la restauration en 2013 de Lady Godiva , tableau monumental peint en 1890 conservé au musée de Picardie. Et ce jugement paraît aujourd’hui bien sévère. Il est inhumé à Paris au cimetière Montmartre. 14e division, chemin Saint-Éloy. Sépulture de Jules Lefebvre, Paris. Sa tombe uvre de l’architecte Samson est ornée d’un buste et d’un bas-relief en marbre, La Vérité , de Maurice Lefebvre et du sculpteur Ernest Dubois. Le Gaulois du 15 juin 1913 consacre un article à l’inauguration du monument. « L’histoire de ce monument est des plus émouvantes. Il fut commencé, voici trois ans, par M. Maurice Lefebvre, fils du célèbre peintre, un jeune sculpteur de grand talent que la mort impitoyable a ravi prématurément à l’art. À cette époque, la santé de Jules Lefebvre inspirait les plus vives inquiétudes, et Mme Jules Lefebvre, pressentant la fin prochaine de son mari, avait demandé au jeune statuaire de préparer le monument de son père. L’uvre était presque terminée lorsque, soudainement, le jeune artiste tomba malade et mourut, précédant de quelques mois son père au tombeau. Deux amis du maître, M. Ernest Dubois, qui fut le professeur de M. Maurice Lefebvre, et l’architecte Samson, se chargèrent, dans une pieuse et touchante pensée, de mettre à point le monument inachevé. C’est ce monument qui a été inauguré en présence seulement de la famille Lefebvre et de quelques intimes. Élève de Outhwaite et de. Il débute au Salon 1869. Il produit un grand nombre de portraits et de gravures d’interprétation. Société des artistes français. Depuis 1883, il obtient des médailles de troisième classe (1877), de deuxième classe (1880), de première classe (1883). Société nationale des beaux-arts. De 1883, médaillé d’or à l’Exposition internationale d’Amsterdam (1883), diplômé d’honneur à l’exposition des lauréats de France à Londres (1887), médaillé d’or à l’Exposition internationale de Melbourne (1888), médaillé d’or à l. Exposition universelle de 1888. Médaillé d’or à l. Exposition universelle de 1889. Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur. Le 29 octobre 1889. Lamotte dirige l’école des beaux-arts du Havre où il est professeur. Il est conservateur du musée de cette ville. Il épouse Catherine Clarisse Eugénie Dubois, la fille du sculpteur et médailleur Alphée Dubois. Alphonse Lamotte est inhumé au cimetière communal, 26, rue du Bois-Tardieu à Clamart. Dans la même tombe que son beau-père Alphée Dubois. L’item « ALPHONSE LAMOTTE-LA VERITE SORTANT DU PUITS-JULES LEFEBVRE-NU FEEMININ-GRAVURE » est en vente depuis le mardi 20 septembre 2016. Il est dans la catégorie « Art, antiquités\Art du XIXe et avant\Estampes, gravures, lithos ». Le vendeur est « curiositesdumonde2016″ et est localisé à/en ISLE D ESPAGNAC, Poitou-Charentes. Cet article peut être livré partout dans le monde.