Dimensions : 57 cm x 38,7 cm Charles LÉANDRE, né en 1862 et mort en 1934 à Paris, est un illustrateur, lithographe, caricaturiste, dessinateur, sculpteur et peintre français. Élève d’Adolf Yvon et Alexandre Cabanel à lÉcole des Beaux-Arts de Paris. Léandre envoya des tableaux et des portraits au Salon des Artistes français et se vit récompensé par une mention honorable, en 1888. Charles LÉANDRE, born in 1862 and died in 1934 in Paris, is an illustrator, lithographer, caricaturist, draftsman, sculptor and painter French. Student of Adolf Yvon and Alexandre Cabanel at the Ecole des Beaux-Arts in Paris. Leander sent paintings and portraits to the Salon of French Artists and lives with an honorable mention, in 1888. Sommaire 1 Biographie 1.1 Caricaturiste, portraitiste et illustrateur 1.2 Rétrospectives 2 uvres 2.1 Dessin 2.2 Peinture 2.3 Sculpture 2.4 Illustration (sélection) 2.5 Galerie 3 Notes et références 4 Annexes 4.1 Bibliographie 4.2 Articles connexes 4.3 Liens externes Biographie En 1900, Léandre dessine son ami Maurice Eliot en souvenir de leur jeunesse. Charles Léandre est le fils dun officier de carrière, originaire de Saint-Front, qui fut maire de Champsecret jusquà sa mort accidentelle à lâge de soixante ans, en 18681. Élève très moyen au collège, la seule discipline en laquelle il se distingue est le dessin2:29. Ses parents aspirent pour lui à une carrière militaire, et ce nest que par un heureux hasard que Charles Léandre va pouvoir assouvir ses aspirations artistiques. Charles Léandre suit les cours de Bourgeois, professeur de dessin2:29. À loccasion dun voyage en train vers Paris en 1878, sa mère rencontre lépouse du peintre Émile Bin auprès de laquelle elle se renseigne sur le métier de peintre. Celle-ci lui vante la vie dartiste et lencourage à adresser son fils à son mari. Le lendemain Charles Léandre se rend dans latelier dÉmile Bin qui laccueille et devient son professeur pendant deux années3. Cest dans latelier de Bin quil fait ses premières caricatures. En 1880, Léandre sinscrit avec son ami Maurice Eliot à lÉcole des beaux-arts de Paris2:15 où ils entrent dans la classe d’Adolphe Yvon3, puis d’Alexandre Cabanel3. Il y passe des concours et obtient des récompenses : celui du dessin antique en 1883 ou des travaux datelier de 1884 à 18862. En 1882, il est reçu au concours du professorat de dessin dans les écoles de la ville de Paris3:124. Il y enseigne jusquen 1897. Après avoir loué ensemble, en 1882, un petit atelier parisien au no 31 boulevard de Clichy, Charles Léandre et son ami Eliot emménagent en 1884 dans un atelier près de la place Pigalle, au no 3 de la rue Houdon4,3:36. Parallèlement à son activité d’enseignement, il poursuit son travail personnel de peintre. Il est admis au Salon des artistes français avec la toile intitulée Fanchon la tricoteuse (1882)5. Léandre envoya des tableaux et des portraits au Salon des Artistes français et se vit récompensé par une mention honorable, en 1888, avec les Mauvais Jours (aujourdhui au musée de Barcelone)6. Charles Léandre est récompensé par une médaille de bronze à lExposition universelle de 1889 pour une grande huile sur toile : la Mère, ou « Dormio cor meum vigilat7 »2:22. En 1890, Charles Léandre sinstalle au no 59 de la rue Lepic où il louera un atelier et un appartement dans lequel il va demeurer pendant un quart de siècle8. En 1891, Charles Léandre est récompensé par une deuxième médaille au Salon des artistes français, avec les Longs Jours (musée de Domfront)2:22. En 1900, lartiste est au sommet de sa carrière : lors de l’Exposition universelle, il fait partie des cinq artistes lithographes sélectionnés pour réaliser deux compositions sur un thème imposé dans le cadre des estampes décoratives des palais centennaux. Léandre obtient une médaille dor2:56. Le roi Rothschild, caricature antisémite pour la une du journal Le Rire (16 avril 1898) publiée en pleine affaire Dreyfus. Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en 19002:125. En 1904, il crée la Société des peintres humoristes où siègent, entre autres, Cappiello, Abel Faivre, Poulbot, Forain, Sem, Chéret5:151. En 1921, Léandre obtient la médaille dhonneur de la Société des artistes français, dans la section gravure, une des plus importantes distinctions quun artiste puisse obtenir2:125. En 1925, Charles Léandre est promu officier de la Légion d’honneur2:125. Il meurt en 1934 à Paris dans son atelier de la rue Caulaincourt9. Membre de la Société des Normands de Paris, il a vécu dans le quartier de Montmartre. Très attaché à son terroir, le peintre a toujours passé lété dans sa maison de Champsecret et a choisi dy être enterré. Caricaturiste, portraitiste et illustrateur Caricaturiste de journaux illustrés (Le Chat noir, La Vie moderne, Le Figaro, Le Rire, le Grand Guignol), il croqua avec entrain les grands de son époque (la reine Victoria, Clemenceau, Zola et beaucoup dautres). Selon Théophile Gautier, Charles Léandre savait particulièrement mettre en valeur les « particularités ridicules dune figure ou dun individu2:40 ». Ses dessins irritent parfois jusqu’à ce que l’on lui conseille plusieurs fois « demployer son art à des uvres plus hautes. Nécessaire Cétait en effet un portraitiste talentueux et ses uvres au pastel font référence. Concernant les pastels de Léandre, Émile Bayard dans son ouvrage Caricatures et caricaturistes préfacé par Léandre et publié en 1900 indique que « les pastels de Léandre sont empreints de cette même science d’élégance et de goûts raffinés, ils nous rappellent les meilleures productions du genre, sans écart dans l’exécution trop originale et inutile sans en faveur aujourd’hui, avec la préoccupation unique de la vérité, pour toucher aussi près que possible à la nature admirable, en dehors de toutes les vaines théories d’expression. » Il sy résolut en illustrant des livres, notamment Madame Bovary de Gustave Flaubert, Les dix contes du pays de Caux de Guy de Maupassant, Le gendarme est sans pitié de Georges Courteline, ou les Trois Mousquetaires dAlexandre Dumas. Les peintures de Charles Léandre sont essentiellement des paysages aux couleurs douces, marqués d’une certaine nostalgie, ceux de sa Normandie natale, imprégnées aussi parfois de touches impressionnistes, ou des portraits, dans lesquels lartiste laisse apparaitre parfois ses propres interrogations, ses inquiétudes et lexpression aussi d’une certaine spiritualité rendues par l’atmosphère de ses compositions. Le Chant de la Marie, Les Amoureux, Les Longs Jours ou La Garde Malade, illustrent par exemple cette démarche et cette mélancolie qui apparaissent dans nombre de ces tableaux. Rétrospectives En 1999, la ville de Condé-sur-Noireau, aidée par la Région et le Département, a acquis la collection du pharmacien Henri Buron, ancien conservateur et propriétaire dun musée Charles Léandre de Montreuil-Bellay2:2 ; lespace-musée Charles Léandre a été créé pour accueillir ces 250 uvres : pastels, peintures, dessins originaux, lithographies, sculptures, affiches, en plus de 70 ouvrages illustrés et dun fonds documentaire composé de lettres autographes, journaux satiriques, cartes postales et photographies10. La 2e partie de la collection Buron et le fonds d’atelier provenant de la succession de l’artiste on fait l’objet d’une vente qui sest déroulée à Bayeux le 16 avril 2017 ; certains de ses 166 lots, dont un portrait de Léandre dans l’atelier par Maurice Eliot (1886), sont reproduits dans La Gazette Drouot, no 12, 24 mars 2017, p. À Paris, le musée de Montmartre a consacré une rétrospective du 4 octobre 2007 au 20 janvier 20082. Uvres Dessin Croquis daudience11 ; musée du vieux château, Laval. Portrait caricatural de Toulouse-Lautrec ; cabinet des estampes et des dessins de Strasbourg. Caricature du docteur Gachet, assis devant une table ; musée du Louvre. Portrait-charge de Mme Humbert, dans le rôle de Casque dOr ; musée du Louvre. Portrait-charge de Paul Déroulède sacrant chevalier le comédien Coquelin ; musée du Louvre. Le Repos, pastel, 1886 exposé au Salon des Beaux-Arts de 1886; présenté en vente aux enchères publiques à Paris le 7 décembre 2012. Peinture La Résignée, mariée normande ; musée des beaux-arts de Caen. Paysanne normande – Mme Bonhomme mère ; musée des beaux-arts de Caen. Portrait des nièces de lartiste (pastel) ; musée Quesnel-Morinière de Coutances. Portrait de Jeanne Daireaux (huile sur toile) ; musée Quesnel-Morinière de Coutances. Enfant en marin (pastel) ; musée de Vire. Les Longs Jours, 1886 ; musée de Domfront. La Bonne dame normande (huile sur toile), 115.5 x 63 cm, Musée des beaux-arts de Dijon, Dijon. La Vieille modiste, musée du château de Flers. La Chanson de la mariée, musée du château de Flers. Sculpture Rodin satyre ; musée Rodin Illustration (sélection) La Famille Cardinal de Ludovic Halevy, Paris, E. Carte postale artistique pour la collection des cent. Autre temps d’Edmond Haraucourt, Paris, pour les Bibliophiles du Cornet, 1930. Madame Bovary, Paris, Auguste Blaizot & fils, 1931. Art, antiquités > Art du XXe, contemporain > Estampes, gravures. L’item « Charles LÉANDRE (1862-1934) Femme au singe 1910 Maternité Helleu art nouveau » est en vente depuis le jeudi 13 septembre 2018. Il est dans la catégorie « Art, antiquités\Art du XIXe et avant\Estampes, gravures, lithos ». Le vendeur est « fineantik » et est localisé à/en Vannes. Cet article peut être livré partout dans le monde.
- Période: XXème et contemporain
- Type: Lithographie
- Caractéristiques: Signée
- Thème: Portrait, Autoportrait