Jardin du Luxembourg, Paris. Lithographie d’Harold Altman, datant probablement du début des années 80. La gravure seule, à la goulotte mesure 20×22,5 cm et le passepartout 30 x 31 cm. Bon état, anciennement sous cadre, le verre était cassé. Très propre, voir les photos. Une plaquette sur cette série d’ouvres d’Altman a été conservée avec la gravure par son ancien propriétaire, elle vous sera remise avec la gravure, vous y trouverez, la biographie, le texte de George Mauner et un ensemble de 36 ouvres de cette série représentées et titrées. En voici les textes. Harold Altman a été reconnu par la critique comme l’un des principaux graphistes des États-Unis et classé parmi les meilleurs graveurs du monde. Il est né à New York en 1924. Depuis dix-huit ans, il vit dans le centre de la Pennsylvanie, dans le petit village de Lemont, où une église à charpente du XIXe siècle lui sert d’atelier. Altman passe un tiers de chaque année à travailler à Paris où ses lithographies sont imprimées chez Mourlot et ses gravures sont imprimées à l’Atelier George LeBlanc. Les ouvres de l’artiste ont été exposées dans de nombreuses galeries et musées aux États-Unis et à l’étranger. Il est représenté dans presque toutes les collections importantes du monde. Le Museum of Modern Art de New York possède plus de quarante Altman et le Whitney and. Les musées de Brooklyn possèdent chacun plus de cinquante de ses ouvres dans leurs collections permanentes. Son travail se trouve dans de nombreuses collections de musées en dehors des États-Unis ; dont plusieurs sont le Victoria and Albert Museum de Londres, le Stedelijk Museum d’Amsterdam, le Kunst Museum de Bâle, le Musée Royal des Beaux-Arts de Copenhague et la Bibliothèque Nationale de Paris. Altman a reçu de nombreux prix, subventions et bourses. Parmi eux : deux bourses Guggenheim, une bourse de lithographie Tamarind, un prix de l’Institut national des arts et des lettres, une bourse de recherche senior Fulbright-Hayes pour des travaux en France et une subvention du National Endowment for the Arts. Le parc est le seul espace naturel accessible au citadin. Il n’offre ni la richesse et la grandeur de la nature sauvage ni la facilité perpétuelle de la banlieue, mais seulement une libération temporaire et agréable des tensions de l’environnement immédiat. Harold Altman, l’artiste urbain, a trouvé dans le parc de la ville le cadre idéal pour les drames discrets et intérieurs qui constituent son art. Ses personnages avancent sur les chemins de leur Eden, dans des répits de courte durée de leurs autres vies plus exigeantes. Parfois ils se rencontrent momentanément (car le parc, contrairement à la vraie nature, est un lieu de sociabilité), mais le plus souvent ils gardent le silence. Dans les deux cas, malgré la richesse du feuillage et l’éclat des taches intermittentes de soleil, le sentiment d’isolement et de solitude chronique est toujours là. Un titre occasionnel est suffisamment précis pour le dire directement, mais les images le communiquent suffisamment clairement. L’artiste s’est montré techniquement aventureux, alors que son sujet est resté intentionnellement limité ; sa technique est méticuleuse et précise, tandis que ses décors sont sensuels et souvent indéfinis. C’est un bel amalgame qui aboutit à cette musique de chambre délicate et profonde qui élève le prosaïque au rang du poétique. Il ne faut pas s’étonner qu’il nous arrive parfois, dans l’ouvre d’Harold Altman, de croiser un ange.