Antoine Le Maistre Maître Jacques LUBIN 1696 Solitaire Port-Royal gravure XVIIe

Antoine Le Maistre Maître Jacques LUBIN 1696 Solitaire Port-Royal gravure XVIIe

Antoine Le Maistre Maître Jacques LUBIN 1696 Solitaire Port-Royal gravure XVIIe

Antoine Le Maistre Maître Jacques LUBIN 1696 Solitaire Port-Royal gravure XVIIe

Antoine Le Maistre Maître Jacques LUBIN 1696 Solitaire Port-Royal gravure XVIIe

Dimensions : 44 cm par 29 cm. La gravure seule : 26 cm par 19 cm. Gravure originale d’époque XVIIe, 1696, sur papier vergé. Graveur : Jacques LUBIN c. Envoi rapide et soigné. Antoine Le Maistre, ou Lemaistre, ou Le Maître, né le 2 mai 1608 et mort le 4 novembre 1658, est un janséniste français, avocat, puis pédagogue et homme de lettres. En 1639, il devient le premier Solitaire de Port-Royal des Champs. Il y veille notamment à l’éducation de Jean Racine, dont il va fortement influencer la formation littéraire Enfance Il naît le 2 mai 1608. Catherine est sour de Robert Arnauld d’Andilly? De Henri Arnauld, évêque d’Angers? D’Antoine Arnauld, docteur de Sorbonne? Et des mères Agnès Arnauld et Angélique Arnauld. Antoine Le Maistre est le frère de Louis-Isaac Lemaistre de Sacy4. Carrière juridique Il commence à plaider à 21 ans, d’une manière qui, selon Charles Perrault, n’a pas encore eu d’exemple au barreau : « Il y apporta l’éloquence de l’ancienne Grèce et de l’ancienne Rome, dégagée de tous les vices que la barbarie de nos pères y avait introduits3. » Perrault s’étonne que, « par la force de sa raison, il ait prévu et comme saisi par avance la manière parfaite de s’exprimer3 ». Pour Guez de Balzac, « ses grands, ses riches, ses magnifiques plaidoyers eussent donné de la jalousie à Cicéron et à Démosthène5 ». Les prédicants demandaient à pouvoir quitter leurs chaires afin de pouvoir l’écouter prêcher6. Le chancelier Séguier le choisit, alors qu’il est âgé de 28 ans, pour faire ses trois harangues de réception au parlement et aux autres cours supérieures, le Grand conseil et la Cour des aides. Pour le remercier de l’honneur qu’il lui a fait dans ces trois tribunaux, Séguier lui procure un brevet de conseiller d’État3,7. Port-Royal « Avocat le plus brillant de Paris8 », Le Maistre n’a pas encore 30 ans lorsque, sous l’influence de l’abbé de Saint-Cyran, il prend la résolution de renoncer au monde9. Il annonce à son père sa décision de quitter le barreau2. Il le quitte en effet trois mois plus tard. Il renvoie à Séguier ses lettres de conseiller d’État3. L’émoi suscité par la retraite d’un « avocat si célèbre10 » sert alors aux ennemis du jansénisme pour discréditer Saint-Cyran dans l’esprit de Richelieu10. Le 10 janvier 1638, guidé par Saint-Cyran11, Antoine Le Maistre se retire avec son frère Simon à l’abbaye de Port-Royal de Paris2,12. Les deux hommes se mettent sous la direction spirituelle de Saint-Cyran. À la demande de ce dernier, les frères Le Maistre accueillent plusieurs enfants dans leur maison pour les éduquer selon les principes saint-cyraniens. L’arrestation de Saint-Cyran le 14 mai 1638 met un terme à cette vie de pédagogues2. Premier des Solitaires, Antoine Le Maistre se fixe pour toujours à Port-Royal des Champs en août 1639. Il y mène une vie discrète et austère2. Il entretient, à l’abbaye, une relation privilégiée avec Jean Racine, élève aux Petites écoles dès un âge tendre. Il semble qu’Antoine Le Maistre ait même adopté symboliquement le garçon13, qu’il appelle « mon cher fils », quand Racine l’appelle « papa »14. Le Maistre fait lire et annoter à son élève Cicéron, Quintilien, Tacite et Plutarque15. La formation et les lectures données par Le Maistre vont exercer une très forte influence sur l’écriture et la carrière de Racine16. Dans sa retraite, Le Maistre se consacre à donner des traductions, à écrire des vies de saints2. Il meurt à Port-Royal des Champs le 4 novembre 1658, à 50 ans, des suites d’une maladie4,17. Sa disparition brutale plonge Port-Royal dans un deuil profond : le 4 novembre devient après 1658 un jour d’hommage à l’abbaye18. Sa pierre tombale est visible dans le cloître de Port-Royal de Paris. Publications Il a parfois recours aux pseudonymes Lamy et L. Il laisse une ouvre abondante, notamment un Recueil de divers plaidoyers et harangues, prononcez au Parlement (1652)19, un Traité sur l’aumône (1658) et une Vie des Saints, continuée par Pierre Thomas du Fossé17,19. Dans les Mémoires pour servir à l’histoire de Port-Royal de Nicolas Fontaine, on trouve les dix « Règles de la traduction française » édictées par Le Maistre. Des principes comme ceux de l’importance de la fidélité et de la littéralité en traduction y sont dégagés. Le texte doit être équilibré, il faut rester fidèle et ne rien ajouter à la traduction17. Le Maistre a traduit la Bible et trois textes de saint Bernard : « De la vie solitaire », « Des commandements et dispenses » et « De la conversion des Mours »20. Il est probablement l’auteur de la Lettre d’un avocat, présentée parfois comme une dix-neuvième Provinciale17. I, p 30 (consulté le 18 mai 2018). Cet item est dans la catégorie « Art, antiquités\Art du XIXe et avant\Estampes, gravures, lithos ». Le vendeur est « octopus.art » et est localisé dans ce pays: FR.


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